Informations immobilières SAINT LAURENT DE LA SALANQUE
Chute du nombre de crédits accordés
Le nombre de prêts accordés cet été a fortement baissé : près de -35% pour la période d'un an en août et septembre. Problème, les dossiers sont bloqués en raison du taux d'usure
Les taux d'intérêt immobilier augmentent plus rapidement et la production de crédits immobiliers s'effondre. Selon les dernières données de l'Observatoire Crédit Logement CSA publiées mardi, le taux agrégé toutes maturités confondues a atteint 1,88% en septembre. Mais la plus frappante de ces statistiques est la production de crédit en chute libre.
Le nombre de prêts accordés en août et septembre 2022 a diminué de 34,7% par rapport aux deux mois de la même période l'an dernier. En incluant juillet, le nombre de montages de prêts bancaires au troisième trimestre 2022 était inférieur de 27,7 % à celui du troisième trimestre 2021 (la production était en baisse de 26,8 % sur un an). "La baisse est particulièrement prononcée en août et septembre, plus encore que lors de la première livraison", souligne l'Observatoire Crédit Logement CSA.
En revanche, alors que les premiers freins à la production ont commencé mi-mars 2020, le nombre de prêts émis a baissé de 1,8 % sur un an au premier trimestre 2020, puis de 11,7 % sur un an au deuxième trimestre 2020. Il était de 14,9 % au trimestre suivant et a finalement atteint 18,1 % au dernier trimestre 2020. Il faudra ensuite patienter jusqu'au deuxième trimestre 2021 pour que le marché puisse véritablement repartir.
La baisse de production actuelle n'est plus liée à la pandémie. Elle est majoritairement liée à ce que le CSA Crédit Logement appelle techniquement une "dégradation de la rentabilité des nouveaux crédits". En bref, les taux d'usure empêchent les banques d'augmenter les taux d'intérêt comme elles le souhaitent. Le crédit éventuel est trop peu rentable pour eux. Par souci de choix, ils assouplissent donc la distribution de crédit.
Pour le crédit que les banques accordent encore, elles doivent aussi s'adapter. Le premier est un climat d'incertitude, le niveau de contribution individuelle exigé par les emprunteurs augmentant à un rythme jamais vu auparavant. Par rapport à la même période en 2021, la hausse sur les neuf premiers mois de l'année a été de 13,8 %. Le crédit s'ajuste également aux prix de l'immobilier, qui se situent toujours à des niveaux extrêmement élevés.
Une augmentation du taux d’usure début octobre devrait améliorer la situation. Cela a duré une dizaine de jours. Malheureusement, nous sommes à nouveau dans une impasse car les banques profitent apparemment de la hausse des taux d'usure pour augmenter leurs propres taux. Par exemple, une des banques est passée en moins de 10 jours de 2,20% sur 20 ans à plus de 2,60%. Sauf qu'à ce niveau, si l'on ajoute l'assurance de prêt et les frais de dossier, on a parfois dépassé le taux d'usure qui était passé en début de mois, 3,03% pour les prêts de moins de 20 ans et 3,05% pour les prêts de plus de 20 ans ou plus.
Les taux d'intérêt immobilier augmentent plus rapidement et la production de crédits immobiliers s'effondre. Selon les dernières données de l'Observatoire Crédit Logement CSA publiées mardi, le taux agrégé toutes maturités confondues a atteint 1,88% en septembre. Mais la plus frappante de ces statistiques est la production de crédit en chute libre.
Le nombre de prêts accordés en août et septembre 2022 a diminué de 34,7% par rapport aux deux mois de la même période l'an dernier. En incluant juillet, le nombre de montages de prêts bancaires au troisième trimestre 2022 était inférieur de 27,7 % à celui du troisième trimestre 2021 (la production était en baisse de 26,8 % sur un an). "La baisse est particulièrement prononcée en août et septembre, plus encore que lors de la première livraison", souligne l'Observatoire Crédit Logement CSA.
En revanche, alors que les premiers freins à la production ont commencé mi-mars 2020, le nombre de prêts émis a baissé de 1,8 % sur un an au premier trimestre 2020, puis de 11,7 % sur un an au deuxième trimestre 2020. Il était de 14,9 % au trimestre suivant et a finalement atteint 18,1 % au dernier trimestre 2020. Il faudra ensuite patienter jusqu'au deuxième trimestre 2021 pour que le marché puisse véritablement repartir.
La baisse de production actuelle n'est plus liée à la pandémie. Elle est majoritairement liée à ce que le CSA Crédit Logement appelle techniquement une "dégradation de la rentabilité des nouveaux crédits". En bref, les taux d'usure empêchent les banques d'augmenter les taux d'intérêt comme elles le souhaitent. Le crédit éventuel est trop peu rentable pour eux. Par souci de choix, ils assouplissent donc la distribution de crédit.
Pour le crédit que les banques accordent encore, elles doivent aussi s'adapter. Le premier est un climat d'incertitude, le niveau de contribution individuelle exigé par les emprunteurs augmentant à un rythme jamais vu auparavant. Par rapport à la même période en 2021, la hausse sur les neuf premiers mois de l'année a été de 13,8 %. Le crédit s'ajuste également aux prix de l'immobilier, qui se situent toujours à des niveaux extrêmement élevés.
Une augmentation du taux d’usure début octobre devrait améliorer la situation. Cela a duré une dizaine de jours. Malheureusement, nous sommes à nouveau dans une impasse car les banques profitent apparemment de la hausse des taux d'usure pour augmenter leurs propres taux. Par exemple, une des banques est passée en moins de 10 jours de 2,20% sur 20 ans à plus de 2,60%. Sauf qu'à ce niveau, si l'on ajoute l'assurance de prêt et les frais de dossier, on a parfois dépassé le taux d'usure qui était passé en début de mois, 3,03% pour les prêts de moins de 20 ans et 3,05% pour les prêts de plus de 20 ans ou plus.